Saturday, February 23, 2008

Défi Week-End: Prose sur Image


Et voici le défi de la fin de la semaine :

À partir de l'image suivante, composez un texte de minimum 300 mots, en prose














Texte de Ghost!

Qu’est-ce que vivre? Vraiment vivre. Nos actions sont le reflet de notre être, la vie s’exprime à travers nos gestes et ceux qui nous regardent nous jugent, nous évaluent selon les images imprégnés momentanément sur leurs rétines mais en permanence dans leur mémoire. Nos gestes peuvent être simples, posés. Ils peuvent être timides et discrets. Ils trahissent ce que nous sommes tout au fond de nous, ils séduisent ou repoussent. Ils intriguent ou laissent indifférents mais chacun d’entre eux affichent ce que nous sommes.


Ce regard des autres, parfois teinté d’un implacable jugement. Combien ont laissé ces regards désapprobateurs leur mettre des barrières ou leur attacher des boulets aux pieds. Combien ont craint le jugement des autres les éloigner de leurs rêves. Jamais ne devrait-on laisser la peur d’être mis de côté en raison de l’évaluation idiote des seuls regards. Jamais de devrait-on laisser ces autres croire qu’ils nous connaissent simplement en nous voyant agir différemment de la masse, la référence, des autres moutons. Chacun devrait avoir l’audace d’être, d’exprimé ce qu’il y a au plus profond de soi… Vivre sans barrières quitte à en payer le prix.


Il y a autour de nous des ces gens qui foncent tête baissée vers leurs rêves, même les plus fous, quitte à tout perdre pour les réaliser… ceux-là ils vivent pleinement! Il y en a qui se lanceront dans des combats perdus d’avance et ils s’y donneront cœur et âme, ils perdront mais… ceux-là vivent pleinement. Il y en a qui sacrifieront tout pour une cause et n’auront en retour que l’amour véritable… ceux-là vivent pleinement. Tous paieront le prix sans regarder à la dépense… Tel Icare qui porté par des ailes fragiles, ils paieront le prix de leur audace, certains même de leur propre vie. Mais s’ils ne toucheront pas tous le soleil, ils auront pour un bref moment de leur vie dépassé tous ceux qui les regardent et les jugent. Ils vivront l’espace d’un moment, plus intensément que tous ces badauds vivront pendant toute une vie.

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Texte de No 287

Alexandre,

Tu n’es plus qu’une ombre dans ma vie, un souvenir qui devient de plus en plus vague. Chaque jour, j’ai un peu plus peur de t’oublier. D’oublier ton rire, d’oublier ton regard, d’oublier ton sourire. Ce corps n’est pas le tien, c’est juste l’image floue d’un homme que je ne connais pas. Ton image d’adulte à toi, je ne la connaîtrai jamais. Tu aurais été beau, ah oui, ça j’en suis certaine. Tu l’étais déjà. Mes amies t’auraient trouvé "cute". Elles auraient voulu que je vous "matche". Peut-être l’aurais-je fait, sincèrement, je n’en sais rien. Aurions-nous été amis une fois sortis de notre adolescence? J’aime à le croire. J’aime à t’imaginer m’aider à déménager, à peinturer, à organiser l’anniversaire de maman. Tu serais venu souper, je t’aurais fait une lasagne, celle que tu aimais tant. Mes yeux s’embuent au fantasme de boire une bière avec toi, dans un bar, peut-être même aller fumer une cigarette sur le trottoir d’en face. Cette semaine, je t’aurais appelé pour t’emprunter de l’argent. Ou pour te demander de me remettre celui que je t’avais prêté il y a six mois ou un autre jour.

Tu n’es plus qu’une ombre, mais pourtant tu ne me quittes pas. Qu’on me traite de folle, mais je sens ta présence. Oh, il est vrai que sa force varie au gré des jours. Ce n’est pas grave, je sais qu’elle y est. Et ça me rassure. Un jour, j’ai cru que tu étais parti pour de bon, le vide était épais autour de moi. C’est alors que j’ai pris la décision d’y aller. D’y retourner, après neuf ans d’absence, neuf ans de paralysie émotive. Ça a fait du bien. J’ai pleuré. Je me suis nettoyée, de l’intérieur. J’ai repris des forces. Pas toutes. À partir de ce moment-là, j’ai été capable de parler de toi. Un peu. Dans un bureau fermé, à l’abri des regards. Ça va mieux. La preuve? Je t’écris ici. C’est un grand pas pour moi. Mais ça, tu le sais.

Et ce que tu sais aussi, c’est que je m’ennuie. Tellement. Tellement.

Ta soeur

Saturday, February 16, 2008

Week-End en poésie

Défi du week-end

Le sujet…

J’en suggère trois. Si vous souhaitez vraiment utiliser le votre, bien à vous mais il faut que le sujet soit l’un des moments les plus désagréables de notre vie. Pas dramatique, ni triste… je pense à ces moments que l’on voudrait bien ne jamais vivre mais, ça nous arrive tous un jour ou l’autre! Donc :

- Rendez-vous chez le dentiste.

- Première colonoscopie (si d’autres hommes souhaitent prendre ce défi, on pourrait aussi prendre premier examen de routine de la prostate).

- Une envie pressante (vous choisissez) quand on est pris dans un bain de foule ou mieux encore au beau milieu d’une congestion sur la route.

Le style : Poème humoristique.
Minimum : 4 quatrains

Texte de: Un Autre Prof

Monterosso la superbe sous la brume
Ma vessie me chuchote de l’écouter
Comparse de tous les moments
En terre italienne comme en milieu faunique

Il n'y en a pas des toilettes publiques en Italie

Vernazza la douce malgré le déluge
Ma vessie continue de me parler
Complice de tous les temps
En bordure méditerranéenne comme en milieu désertique

Il n'y en a pas des toilettes publiques en Italie

Corniglia la délicieuse nichée dans le brouillard
Ma vessie commence à trépigner
Amie de chaque instant
En province de la Spezia comme en milieu aquatique

Il n'y en a pas des toilettes publiques en Italie

Manarola que je ne vois plus vraiment
Ma vessie va exploser
La salope qui devrait prendre un médicament
Du ritalin contre l’hyperactivité vésicale

Il n'y en a pas des toilettes publiques en Italie

Riomaggiore je me colisse de toé
Je n’aurai pas tout vu des Cinque Terre
Pour un problème d’étanchéité
Qui me poursuit, de pays en pays, osti

Il n'y en a pas des toilettes publiques en Italie

Texte de Ghost!

N’ayant plus vingt ans, soucieux de ma santé
Je vis un médecin, qui fit un examen
Au début tout est beau, au début tout va bien
Mais bientôt ce docteur, fit pourir ma journée

« Vous savez cher monsieur, il me faut vérifier
Comme ça juste au cas, la prostate juste là »
Un gant il enfila, pointant bien haut son doigt
Ainsi je demandai, « Y suis-je obligé? »

« Oui » il me répondit, « il faut la vérifier »
Il en est donc ainsi, à ce stade de ma vie
Il aura donc l'osti, dans mon cul son doigt enfoui
Cet endroit personnel, région inexplorée

Je suis ainsi pogné, vers l'avant incliné
Essayant d'imaginé, un moment plus paisible
Mais avec cet intrus, c'est mission impossible
Vite, arrive la fin, il me faut respirer

Le gêneur retiré, j'ai les dents moins serrées
Il parle et je n'entends, je cherche encore de l'air
Je ne veux y penser, autre chose à faire
"Merci si tout va bien, là j'peux-tu m'en aller?"

Texte de No 287

Dans le but de me garder en santé
J’avais pris une grande décision
C’est sans aucune hésitation
Qu’au gym, je me suis abonnée.

Devant moi les appareils alignés
Étranges, mystérieux et compliqués
Lequel choisir? Sur lequel embarquer?
Des yeux, je surveille la foule s’éreinter.

Sur le tapis roulant mon choix s’arrêta.
Je pesai sur quelques boutons
Hum! Je me choisis une chanson
Et hop! Advienne que pourra.

Tout d’abord marcher tranquillement
Pas si pire finalement!
Allez, un peu plus vite, je cours
Ouf! J’ai le souffle si court.

Merde, je suis épuisée,
Il faut absolument arrêter
Bordel! Où est-ce que je dois peser?

Et tout à coup, c’est fini
Autour de moi on rit
Ma dignité est partie

Moi, de courir, j’ai arrêté
Le tapis, lui, a continué
Et par terre m’a projetée.

De tout mon long étalée
La plante verte renversée
Et mon ipod brisé.

Fuck le gym!

Wednesday, February 13, 2008

Lipogramme

Cette semaine, No 287, inspirée par La disparition de George Perec, propose le défi suivant:

écrire un texte de 175 à 225 mots dans lequel nous ne retrouverons aucun A.

À vos plumes!

Texte de Circé :
Seigneur ! Et divers jurons sur le même ton ! Quel énorme défi est-ce que tu nous proposes ! Ce n’est point évident de trouver les mots juste pour rendre une idée cohérente ET de n’utiliser point de cette première lettre que disent, dès les premiers jours, nos petits chérubins ! Et il est essentiel, qui plus est, d’écrire près de deux cents mots pour te contenter ! Oh, il se trouve que je comprends ton petit jeu ! Tu veux te venger du précédent défi sur lequel tu t’es cognée l’esprit.

J’en conclus que tu es en mesure de nous prouver, hors de tout doute, que ton stylo électronique ne sert point seulement d’ornement sur ton ordi (oh! tricherie ici – et trois mots de plus). Ceci dit, j’ose espérer, cher collègue, te voir réussir sur cet exercice Ô combien difficile sur lequel mes neurones réfléchissent en ce moment.

Je t’envoie gentiment ce conseil : débute dès lors ton texte, n’en perd point le fil, présente-nous un contenu pertinent et subséquemment, prouve-nous tes immenses dons de scripteur.

Texte de No 287

Chère collègue,

Que de durs mots qui émergent de votre bouche! Or, vous touchez un point sensible, très sensible : l’échec. L’idée seule de l’échec provoque chez nous des frissons névrosés. Un défi : vous nous soumettez un défi? Et bien, soit! Le défi nous relèverons.

Que tous voient leurs lumières illuminées : nous désirions relever le précédent défi, nous eussions même préféré le relever. Toutefois, le cours des événements mit sur notre route de nombreux écueils qui nous empêchèrent de terminer ce difficile projet.

Premièrement, il convient de posséder une première pièce du puzzle : nous fûmes fêtée lors du précédent week-end et conséquence des trop nombreuses bouteilles de vin ingérées, notre tête fit mine d’exploser lors des deux jours qui suivirent. Excès, rejeton du vin rouge!

Deuxièmement, notre métier, que nous remettons en question de plus en plus souvent, crée des continuums temporels qui n’existent point pour le commun des mortels. Ils se nomment : période-de-correction-débilement-intense-qui-précède-les-remises-de-notes. Lors de ces-dits continuums temporels, une bulle se crée et emporte toute exigence quelconque et tout loisir inopportun, hors de notre vue. Chère collègue, quoique vous vous soyez sortie de ce milieu, nous osons croire que ces souvenirs n’ont point déguerpi de votre mémoire!

Vis-à-vis notre ordi, nous crions « Victoire! » tels les Bolchéviks qui observent les Boches quitter Moscou que ces derniers n’ont su prendre. Le défi fut relevé et les corrections sont terminées. Une nouvelle liberté s’offre pour notre plus immense bonheur : du temps libre!

p.s. Énorme envie de couper l’excédent…Non! Tenons bon, nous sommes fière de nos 262 mots!
Texte de Ghost!
Torture de l’écriture!

Ce n’est plus un défi, c’est une torture!
Comment coucher sur ce document tous ces mots
Et éviter cette lettre si commune, c’est un peu gros!
Je me risque, je tente, c’est tout un effort, c’est sûr!

Je me cherche un sujet, un simple petit mot
Je fouine et ne peux en trouver, difficile… quel projet!
Lumière enfin! Puis-je seulement réussir dès le premier jet
Écrire, écrire et ne point inclure cette lettre en trop

Les touches cliquent et mes yeux sondent
J’écris, je biffe, je reprends : cette fois c’est mieux
Les mots progressent lentement en respect du jeu
Les idées se succèdent toutefois les difficultés m’inondent

Je dois le terminer, je dois réussir
Finir cette épreuve, cette torture intellectuelle
Se révèle bien plus dur, et même démentiel
Si je ne cherche que des rimes pour en finir

Or c’est sur cette voie que le défi fut pris
Debout mon homme! Tu ne peux plus retourner
Creuse tes méninges, elles ne vont point exploser
Quelques mots encore, est c’est défi… RÉUSSI!
Heureusement que j'y ai mis un titre je n'auais pas réussis à avoir 175 mots sans devoir composer quatres autre lignes...

Sunday, February 10, 2008

Problèmes techniques...

Au cours des derniers jours j'ai tenté de changé l'apparence du blog. Malheureusement, le "template" était truffé de problèmes... on reviendra à quelque chose de plus original quand j'aurai trouvé une solution à tous ces problèmes.

Ghost!

Friday, February 8, 2008

Circé nous met au défi!

(3 textes au 11 février)
Cette fin de semaine, c'est Circé qui donne le défi:

Prendre un poème de votre choix et en faire la traduction antonymique, c'est-à-dire que chaque mot qui fait du sens est remplacé par son contraire. Voici un exemple avec L'homme et la mer de Beaudelaire :

Homme libre toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme...

devient:
Femme esclave, jamais tu n'aimeras la terre !
La terre est opaque, tu refuses ton corps...

Alors... à nous de jouer! Bonne fin de semaine!


Lundi le 11 février

Texte de Ghost!

Traduction
Je n’ai point pissé d’eau

Peine amorphe, âme ancienne
Immobile dans le calme
Que s’éteigne ta paix
Ton humilité et tes inerties


Ah, mon ennui! Tu n’as pas
À maudire en criant,
Tout cet hiver qui s’éternise
Qui se fortifie hors du sol!

Ce ne pas le cauchemar de ma perte
Horreur! Je complique
Avant les faits du néant

Loin d’une plaine morte
C’était mon ciel damné
Horrible comme un œil fermé!

Original
J'ai bu du rhum, Jean-Odilon Périer

Joie ardente, corps nouveau
Hors des vagues de la danse
Vive enfin ta violence
Ton orgueil et tes sursauts !

Ah, mon plaisir ! Il te faut
Adorer avec silence,
Tout cet été qui s'élance
Qui s'épuise dans les eaux !

C'est le rôle de ma vie :
Miracle ! Je simplifie
Jusqu'aux songes de l'Éther,

Et d'une cime enflammée
Voici ma terre sacrée
Belle comme un oeil ouvert !



Texte de Lapin Blanc

Traduction
« Ils commencent à s'établir
Et le début de leur stagnation
Anéantira l'arrêt loin de leur néant au retour
Et de s'ignorer pour la dernière fois. »

Original

Little Giddings, T.S. Eliot
« Nous ne cesserons pas d’explorer
Et la fin de notre exploration
Sera de parvenir à notre lieu de départ
Et de le connaître pour la première fois. »


Samedi 9 février

Le texte de Circé

Traduction
Il n'y a pas de triste haine

Tout est acquis à la femme Et sa faiblesse
Et sa force et son corps Et quand elle ouvre
Ses jambes sa lumière la libère
Et quand elle effleure sa souffrance, en soi, elle l'etouffe
Sa mort est un banal et heureux mariage

Il n'y a pas de triste haine

Sa mort elle ressemble à ces enfants armés
Qu'on avait déshabillés pour une autre errance
À quoi peut leur servir de se coucher la nuit
Eux qu'on retrouve au matin, travaillants assurés
Pensez ces mots Faucheuse et crachez vos sourires

Il n'y a pas de triste haine

Mon affreuse Haine, mon exécrable Haine, mon Harmonie
Je te porte hors de moi comme un homme intact
Et ceux-là, le sachant, ne nous voient pas être
Taisant avant moi les paroles que j'ai lissées
et qui pour ta bouche lentement émergèrent

Il n'y a pas de triste haine

Pour savoir mourir, il est beaucoup trop tôt
Que célèbrent en plein jour nos corps opposés
Ce qu'il faut de bonheur pour tous nos silences
Ce qu'il faut de satisfaction pour nos stagnations
Ce qu'il faut de joie pour apaiser nos peines

Il n'y a pas de triste haine

Il n'y a pas de haine qui ne soit bonheur
Il n'y a pas de haine dont on ne sort guéri
Il n'y a pas de haine dont on ne peut renaître
Et sans moi, la haine de l'Autre
Il n'y a pas de haine qui ne se nourrit de rire

Il n'y a pas de triste haine


Poème Original: Il n'y a pas d'amour heureux de Louis Aragon (Suivre le lien)

Monday, February 4, 2008

Acrostiche

Le défi:

Composer un acrostiche avec la phrase suivante:

"Un diamant dans la nuit"

Texte 1: Par "Charmante"

Une porte ouverte sur mon cœur
Nul autre n’y accédera.
Dommage pour les rencontres manquées :
Inévitables pertes.
Amours trépassées,
Mensonges éhontés,
Avant tout me protéger.
Nier les moments heureux,
Taire les chagrins infinis :
Dans ma tête me réfugier.
Avant toute chose me promettre
Ne jamais plus succomber
Simplement être forte
La raison doit remporter la partie. Enfin :
Annuler les échecs?
Non.
Utiliser repousses et retailles
Indestructibles matériaux
Taillés en un diamant nouveau.


Texte 2: Par Francis

Une incapacité de le dire
Négation des sentiments présents
Dénie intérieur de ce que je ressens
Ivresse de son sourire

Amant je le voudrais
Malgré l’estime défaillante
Avancer mes lèvres vers les siennes
Nul doute que je pourrais
Tantôt pulpeuse toujours saillante
Déboussolées envers les tiennes sont les miennes

Attendant ce je ne sais quoi
N’avançant que vers l’arrière
Si craintif de me voir laissé derrière
L’unique envie de me jeter sur toi

A quand ma prise de contrôle
Ne ce serait-ce qu’un instant de folie
Un moment où je prends un vrai rôle
Initié ce contact

Touché ton âme, ton ciel


Texte 3: Par Ghost!

Unique!
Ne vois tu pas que tu l’es pour moi?
Demande aux étoiles, elles te le diront
Impossible de te remplacer
Amour sans pareil, ta voix me berce
Mon cœur est paisible en ta présence
Au contact de tes mains, les ennuis s’effacent
Ne sais tu pas que je t’aime?
Tu étais attendu depuis si longtemps
Dans l’ombre de la nuit, tu n’étais qu’un songe
Aujourd’hui à mes côtés, tu es réalité
Naviguons ensemble sur cet amour
Sillonnons les fleuves de la passion
Laissons-nous bercer sur les flots de notre bonheur
Au cours de notre voyage
Nos cœurs fusionneront
Unique…
Illumine mes nuits
Tu es celle que j’aime…