Thursday, January 31, 2008

Défi 25 mots

25 mots au hasard, texte de 250 à 275 mots

Bleu, caillou, certitude, chambre, chandail, chemin, ciel, démence, départ, douceur, échelle, éclat, légende, orage, paresse, puit, retrouvaille, rude, soleil,
Solitude, souvenir, terminus, torture, tricot, voyage.



Ce matin j’en ai la certitude, il faut que je cesse de vivre dans cette torture. Fini la paresse dans cette chambre qui contient tant de merveilleux souvenirs. Je regarde par la fenêtre, le soleil brille de tout son éclat dans un ciel bleu sans nuage, bizarre la météo prévoyait un orage. Tant mieux je pourrais ainsi mettre mon plan de voyage a exécution. Il y aura surement des moments rude a passé mais cela en vaut le cout j’en suis sure. J’enfile un bon chandail en tricot, regarde avec douceur cette maison qui a connu ma solitude et ma permis d’éviter de prendre le chemin de la démence. Je prends la route bordée de caillou, prête a affronté un nouveau départ comme une échelle qu’on monte une marche a la fois. Me voici au terminus, je prends ce billet qui me ramènera, je l’espère vers de fantastique retrouvailles. En attendant mon train je m’assoie sur le bord d’un puits au souhait qui trône au centre de la cour de la gare, selon la légende il a réalisé bien des vœux. Timidement je lance une pièce en fermant les yeux, qui sait peut-être cela m’aidera-t-il. J’entends à ce moment mon train qui entre en gare. Bien décidée je me lève pour le rejoindre quand soudain mes yeux rencontre le regard d’un homme qui s’avance vers moi en souriant, les bras tendus. Sans réfléchir je me jette dans ses bras, mon vœux a été entendu je n’ai plus a partir il est de retour et a en croire par les baisers dont il couvre mon visage il est bien revenu pour rester.

Angel



La cabane

De retour dans ma forteresse de solitude, cette cabane dans les bois près de la maison de mes parents. Le vent souffle avec démence, l’orage va s’abattre sur la forêt. La foudre déchire un ciel invisible, caché qu’il est par la sombre masse verte. J’en perçois l’éclat lumineux à travers les branches.

Soudain, je crois voir un vieil ami. Un renard qui s’approche maintenant sans crainte quand j’y suis. Quelle belle retrouvaille, j’avais justement pour lui quelques morceaux de viande bien fraîche. Rassasié, il repart à sa tanière s’abrité avant la tempête.

Je suis maintenant seul avec le souvenir de ce rude moment passé ici dans de pareilles conditions. Un sombre passé refaisait surface, ce fut un soir de torture. J’avais la certitude que c’était mon dernier soir ici bas. « Terminus » pensais-je. Mais ce fut bien mieux, ce fut un nouveau départ, une nouvelle étape de mon voyage. Cette soirée me fait maintenant l’effet d’une légende… l’ais-je vraiment vécu?

Tout comme alors, je sors à l’extérieur pour accueillir la pluie. Mon chandail me colle à la peau, l’eau ruisselle sur mon visage avec douceur, je me sens bien. Purifié, je retourne à ma chambre en forêt, je change mes pantalons et enfile un tricot pour ensuite succomber à la paresse un moment.

Au réveil, le soleil brille dans un ciel bleu. Il est temps de rentrer. Je remonte le chemin, traverse le ruisseau en équilibre sur une vielle échelle qui fait office de pont puis j’émerge au bord de la route de terre et de cailloux. Cinq minutes plus tard, je contourne le vieux puit et rentre content chez mes parent, ce fut un bon moment de recueillement.

Malheureusement je ne suis pas arrivé à couper assez pour arriver à 275 mots...

Ghost!



Dans la chambre bleue, près d’un vieux tricot, un chat paresse dans un éclat de soleil. À mon réveil, la solitude s’impose à moi, progressivement.

Il s’est passé beaucoup de temps depuis nos retrouvailles, au terminus d’autobus. Tu te tenais devant moi, me racontant tout le chemin que tu as parcouru depuis 10 ans, tes rêves brisés, des ambitions déçues, tes faiblesses et des obsessions. Je me tenais devant toi, laissant ta présence me transpercer jusqu’à la démence. Ta voix rauque d’avoir trop vécu, parfois rude, recelait pour moi des orages de liberté. Je n’ai pas compris, à ce moment, à quel point chacun de nous avait besoin de l’autre. Je n’ai vu qu’un homme dont la tête touchait le ciel, une légende. Mais toi, tu te battais contre tes démons. Tu avais besoin de douceur, de repos. Je n’ai pas mesuré la torture subie par ton âme. Je n’ai pas compris.

Ce matin, je tire sur le fil de mes souvenirs. Aurais-je pu changer le cours des événements ? Tu t’es présenté dans cette vieille grange familiale, par la petite route pleine de cailloux que nous avons empruntée si souvent. Tu portais le chandail que ta mère t’avait offert en cadeau. Près du vieux puits désaffecté, tu as grimpé à l’échelle et passé cette corde autour de ton cou. C’était la fin du voyage pour toi.

Dans la chambre bleue, près d’un vieux tricot délaissé, ton chat paresse dans un éclat de soleil et la certitude de ton départ me laisse dévastée.

Circé

Monday, January 21, 2008

Sujet imposé

Pour ces textes nous avons imposé un personnage, un objet, un lieu et un moment.

250 mots minimum, aucune autre restriction.

Personnage: Une religieuse
Lieu: Un champs de maïs
Moment: Une conférence plate
Objet: Une branche


Elle avait quitté l’amphithéâtre discrètement. Elle avait vu en cette conférence une lueur d’espoir pour l’avenir. Elle y avait cru, le temps de se rendre compte que ce rendez-vous donner par les nations les plus importantes n’était que séance de bien paraître devant les caméras. Du temps acheté à grands coups de publicité, de beaux discours. Ils n’avaient pas lésiné sur les productions vidéo qui inondaient les ondes faisant la promotion de la paix et de l’entre-aide. Les plus naïfs buvaient leurs paroles et souriaient sottement au passage d’un défilé tout aussi hypocrite de ces décideurs cachés dans leur véhicule blindé. On pouvait d’ailleurs se demander si c’étaient vraiment eux qui y prenaient place.

Elle croyait en Dieu, elle lui avait fait le serment de lui dédier sa vie tout entière. En son nom elle avait visité plusieurs pays pour aider les plus démunis. Depuis quelques années maintenant, elle donnait son temps à la promotion de la paix dans un monde où le chaos se faisait de plus en plus présent. Ce jour, elle eut l’impression qu’il était une épreuve pour tester sa foi. Cette rencontre entre les nations qui avait pour but de rapprocher les gens était devenue une séance d’accusations, chacun rejetant la faute sur l’autre. Pour elle c’était devenu une « conférence plate » et improductive. Tous ces beaux discours…

Elle avait sauté dans sa petite voiture qui menaçait de la laisser tomber à tout moment. Elle s’était enfuit de ce colloque pour se rendre dans la campagne, là ou elle trouvait son inspiration. Elle s’y sentait plus près de Dieu. Aux abords d’un champs de maïs elle s’était arrêtée, descendit de voiture pour longer la culture. Le soleil brillait de tous ces feux, comme accueillir sa prière. Elle marchait lentement, cherchant à calmer ses craintes en ces temps troublés. Entre ses mains, elle tenait une branche d’olivier, symbole de paix qu’elle avait apportée avec elle pour la conférence. Un symbole dont les décideurs auraient grandement besoin alors que les puissances de la terre se tiennent à la gorge et menacent de tout faire sauter.

Pendant que la religieuse priait, Premiers Ministres et Présidents continuaient de se lancer la balle et de s’accuser mutuellement. Une guerre d’enfant gâtés dont le monde n’avait nullement besoin, une bataille qui menaçait à présent de plonger la planète dans un bain de sang qui serait sans doute le dernier.

Ghost!


Ce soir-la, je me souviens, je déambulais dans un sentier qui traversais la forêt quand je l’ai rencontré. Elle avançait prudemment s’aidant avec une branche qu’elle avait du ramasser en chemin. Je ne croyais pas la connaitre, pourtant son visage me semblait familier. J’avais beau faire appel a ma mémoire je n’arrivais pas a trouver. Elle me salua sans s’arrêter. Je la suivis des yeux avant de poursuivre moi-même ma route. La nuit n’allait pas tarder à tomber et je ne voulais pas me retrouver dans les bois en pleine noirceur. Je traversais un champ de maïs quand la mémoire me revint brusquement. Nous nous étions rencontrés quelques années plus tôt pendant une conférence plate où j’avais du me rendre sur les ordres de mon patron. Elle n’y était pas par choix non plus. Nous avions fraternisé durant ce fameux congrès pour nous perdre aussitôt de vu a la fin de celui-ci. Je n’arrivais même pas à me rappeler quel était le sujet de cette fameuse conférence mais j’arrivais sans peine à me souvenir maintenant de notre rencontre. Quelle belle soirée avions-nous passé, mais surtout quelle nuit fantastique. Au réveil on s’était quitté sur un dernier baiser et j’avais promis à sa demande de ne pas essayer de la revoir. J’avais accédé à sa demande sans trop comprendre et elle était devenue qu’un vague souvenir dans ma mémoire. Maintenant que je l’avais retrouvé je voulais la revoir. Le lendemain je me rendis donc au village afin de la chercher. En passant près du presbytère je découvris celle que je cherchais. Elle travaillait dans le jardin et à mon approche releva la tête me souriant timidement. Je compris qu’elle aussi m’avait reconnu la veille. Elle se remit debout et s’avança vers moi, c’est à cet instant que je compris. Elle était religieuse.

Angel

Tuesday, January 15, 2008

Défi du jour...

Somnambule, Pirouette, Concentration, Jonquille, Escalier, Arc-en-ciel, Route, Cafard, Étouffé, Tasse, New-york, Support, Préliminaire, Calendrier, Crochet, Étiquette, Dévier, Doigt, Chaise, Coté, Personnel, Banane, Coffre. Lavage, Ordinaire.

Comme un somnambule je prends la route de New-York, lentement je perds ma concentration et l’auto va dévier sur le bas coté. Je m’arrête, sort ma tasse de café du support et j’avale une gorgé. Je me suis presque étouffé quand on m’a proposé ce voyage je ne comprenais pas pourquoi le chef du personnel voulait que ce soit moi qui aille s’asseoir sur cette chaise. Je me croise les doigts en espérant bien réussir l’examen préliminaire. Je ne suis qu’un type ordinaire qui s’en sort bien souvent avec des pirouettes. J’attrape ma banane sur le siège près de moi et l’avale en réfléchissant à tout ce branle-bas de combat. Mon calendrier risque d’être chargé pour les prochains mois, tant mieux ca m’évitera d’avoir le cafard. Je retire de mon doigt l’étiquette de ma banane qui s’y est collé et reprends la route. Une camionnette me double, tiens un fleuriste très original : Le paradis de la jonquille. J’arrive enfin a destination, bon présage pour l’avenir, un arc-en-ciel m’apparaît juste au-dessus de l’édifice ou je me rends. J’ouvre mon coffre, attrape ma valise fais un crochet pour évité des enfants sur le trottoir et me voila dans l’escalier. Une grande respiration et j’entre : ca y est me voila prêt pour mes nouvelles fonctions. Préposé au lavage de vitre pour résidences cossues, à moi la belle vie. Qui sais-je peut-être réussirais-je tout comme mon prédécesseur à séduire la femme d’un riche proprio et a me faire entretenir. Qui vivra verra...

Angel


Quand j’écris :

Bien assis sur une confortable chaise, je me laisse posséder par l’inspiration. Je somnambule sur un arc-en-ciel en notant ce que mon écran imaginaire me montre. Je prends la route vers Paris, Tokyo ou New-York. Pour moi écrire, c’est un nettoyage, un lavage du cerveau qui est bienvenue quand j’ai le cafard. Je pirouette dans un champ de jonquilles ou je fouille un coffre au trésor. Je m’évade.

Écrire, c’est faire du crochet avec les mots, c’est de laisser la fantaisie dévier vers l’inconnu, c’est de dédier sa concentration à l’art de raconter.
Écrire des laisser s’exprimé un rêve étouffé, que ce soit sur un support de papier, ou l’univers électronique.
Écrire c’est peindre en mots ce qui nous fait peur au fond du placard ou ce qu’il y de mystérieux au haut d’un escalier… pour moi écrire c’est de m’exprimer.
Écrire c’est laisser l’imagination glissé sur une peau de banane et tomber dans un nouveau monde, c’est de la magie au bout du doigt.

L’écriture ne réclame aucun préliminaire, ni n’est restreinte à aucune case sur le calendrier. Elle touche l’âme, le personnel, le soi ou les autres.

Le bonheur, c’est une tasse de café près du clavier un matin froid d’hivers ou chandelle, un plume et des pages blanches si l’électricité vient qu’à manquer. Je mets les soucis de côté ou j’utilise les mots pour les raconter.

À mes textes je ne colle aucune étiquette. Ce sont des mots ordinaires qui expriment le goût du jour, de l’heure ou du moment. Écrire c’est simplement, un plaisir.

Ghost!

Friday, January 11, 2008

Le défi du week-end

25 mots qu'il nous faudra coudre ensemble dans un texte de 250 à 275 mots.

Squelette, télévision, cadran, messe, orteil, manipulation, congrès, confiture, écarlate, messager, tricot, cacahuète, jambon, sauterelle, crème, pantalon, clown, papier, tableau, nouille, fourchette, structure, panier, crêpe, vibration.


Sept heures, mon cadran s’agite. J’enfile mon pantalon et mon tricot. Je me rends a la cuisine et me prépare une rôtie avec de la confiture et du beurre de cacahuète. J’allume la télévision et passe d’un canal à l’autre. La messe, pas pour moi, aux États-Unis une structure qu’on détruit pour cause de désuétude, ah! Tiens de la manipulation génétique sur des sauterelles, pas vraiment passionnant. Bon maintenant un congrès de dentiste y doit surement y avoir quelque chose d’intéressant a regarder. En voulant aller me chercher un café je me fracasse l’orteil sur la patte de la table, mon visage devient écarlate et je me retiens de ne pas hurler quand on frappe a la porte. Qui est-ce à cette heure matinale? Je sautille jusqu'à la porte et fais face a un messager qui me tend une enveloppe et repars. Intrigué je cherche l’expéditeur, rien aucun nom. Je l’ouvre et m’apprête à sortir le papier qu’il contient quand mon bipper me rappelle à l’ordre juste avant que la vibration ne le fasse tomber. Et merde, mon patron. Je m’empresse de le joindre quand au même moment je vois sur mon écran une image hallucinante, au bout du fil mon patron hurle pendant que je sors de l’enveloppe l’image même qui passe a l’écran. Sur une nappe a carreau au milieu d’un pré, un panier rempli de jambon, de crème, de crêpe et de nouilles. Une fourchette dépasse du rebord. Juste a coté un tableau noir sur un trépied et à ses pieds un costume de clown qui habille un squelette. Je regarde et écoute tout en même temps. Allez! Direction le poste de police on m’attend pour prendre en charge cette enquête.

Angel


16h00 au cadran. Il allait être en retard, manquer son avion et être en retard pour ce congrès regroupant les plus grands producteurs de la télévision. Il avait eu ce pressentiment en se levant. Tout allait de travers, le jambon n’étais plus frais, il s’est échappé une bonne cuillérée de confiture sur les pantalons ce qui le força à en presser une autre paire de toute urgence. Dans sa hâte, un pas mal calculé et il se frappa le petit orteil contre un cadre de porte si fort que tout son squelette en trembla. Il déblatéra des mots qu’on ne dit pas pendant la messe tout en faisant la sauterelle. Il clopina ensuite, le doigt de pied écarlate, et s’assied pour la délicate manipulation de mettre son bas. Au diable le déjeuner, il mangera des cacahuètes dans l’avion. Il lança la fourchette dans l’évier y vida son café puis jeta sa crêpe.

Il se précipita hors de son logement. Au premier, la femme du concierge épiait comme à l’habitude les locataires. Avec son maquillage elle avait l’air d’un clown. Elle était là avec son tricot qui n’avait pas avancé depuis des semaines, il suspectait qu’un flacon de gin était caché dans son panier de laines.

Il prit un taxi pour l’aéroport. Le chauffeur, un hyperactif chantait avec la radio « good vibrations. » La voiture n’allait pas assez vite pour lui. Même un messager à vélo les dépassa. « Quelle nouille ce chauffeur! »

Il arriva enfin. Il passa sous une structure vitrée qui le mena au hall principal. Il sorti son papier qui lui indiquait son vol et leva la tête vers le tableau… Malheur! Le vol était annulé!

Ghost!

Malheureusement, ni Angel, ni Ghost! n'ont réussit à terminer leur textes en moins de 275 mots... meilleure chance au prochain défi! Charlie aura son texte demain...

Défi 25 mots I

Voici les règles:

Pour commencer, 25 mots sont choisis au hasard.

Il faut ensuite composer un texte d'au moins 250 mots et au plus 275. Chacun des 25 mots doit s'y retrouver. Pas besoin de mettre ces mots dans le même ordre qu'ils ont été choisis.

Voici les 25 mots choisis aujourd'hui:

Taverne, garage, carte, orange, étoile, adresse, coussin, tableau, chapeau, inspection, mirage, sablier, requin, dégourdi, rire, palette, bouton, climatisé, négligence, collection, synthétique, enflure, préoccupé, spaghetti, cahier.


Voici les trois textes:

Angel:
Je reprends mon cahier qui traine sur la palette de livraison des tortues, je vérifie une dernière fois l’adresse et ensuite viens le tour du bassin du fameux requin bleu que mon client veut ajouter a sa collection. Je termine mon inspection malgré tout préoccupé à savoir si le camion sera bien climatisé. Je pique ma carte au tableau et me dirige vers la porte de garage de l’entrepôt que j’actionne d’un simple petit bouton. Le camion orange est bien la à attendre mon bon vouloir. Nous installons le tout dans la boite recouverte de mousse synthétique afin de bien protégé les caisses contenant les aquariums. Il vaut mieux éviter toute négligence car il y en a vraiment pour une fortune. Je ne crois pas que mon client apprécierait de perdre cette cargaison. Dernier détail le petit sablier collant que j’applique sur les bords de l’emballage on n’est jamais trop prudent. Et voila le camion qui démarre, passe devant la taverne du coin et disparaît a ma vue tel un mirage en plein désert. Je me dégourdi un peu puis ferme l’entrepôt, j’ai hâte de retirer mes bottes car je sens l’enflure qui les rends légèrement plus petite. J’attrape mon chapeau et me ferme les lumières. Je déambule sous le ciel plein d’étoile jusqu'à mon appartement. Une fois à destination je me réchauffe un plat de spaghetti que je déguste les pieds bien callés sur un coussin. Soudain je me mets à rire tout seul, mais non je ne suis pas folle c’est mon chien qui tout heureux de me retrouver me chatouille de sa queue. Qu’on est bien à la maison.




Charlie:
J’ai un RDV,il est inscrit dans mon cahier, ce soir lorsque les étoiles seront de la partie, j’irai à cette adresse courue en ville, la taverne! Il faut être dégourdie pour ce rendre à cet endroit. Ma carte du ciel m’a bien indiqué que j’y serais bien même si ça ressemble à un garage, l’endroit est climatisé!! Je suis un peu préoccupé, je devrai faire une inspection des hommes afin de deviner qui est ma date. Il m’a par contre mentionné qu’il a les cheveux orange, de grandes palettes et qu’il portera un chapeau orné d’un bouton. Quelle négligence pour que ce soit plus simple j’aurais dû lui mentionner que j’apporterais ma collection de tortues synthétiques.

Me voilà assise à une table dont les banquettes sont décorées de coussins. Je regarde attentivement le tableau où s’y trouve le menu du soir. Jai le chois entre requin et spaghetti. Le choix sera simple. Ça fait 3 fois que je retourne mon sablier et il n’est toujours pas arrivé. Est-ce un mirage, je vois un bel homme entré digne des vedettes d’hollywood. Évidemment que s’en est un mirage je ne peux m’empêcher de rire lorsque je vois cette blague se diriger à ma table. Il aurait me dû me dire à l’avance qu’en plus il avait une enflure à la lèvre. Je n’y serais surement pas allé!!!


Ghost!
« On trouve tout à la même adresse » m’avait dit cette crapule. À mon arrivée, il y avait un type peu dégourdi qui ne savait guerre ce dont je parlais quand je lui demandais de m’indiquer où étaient les outils d’inspection.

Il avançait lentement, tel une tortue. Ce magasin avait davantage l’air d’un garage jonché d’étagères d’un orange douteux. C’était si désorganisé qu’il m’aurait fallut une carte pour m’y diriger. On pouvait y bien voir des outils tels que ce requin me l’avait dit mais ont eut dit une collection de reliques étalées avec négligence.

En marchant derrière le nigaud, je devinais qu’il avait fait une visite à la taverne du coin. J’étais préoccupé, je devais vérifier du matériel avant le week-end. Mon guide se retourna en grattant l’enflure qui lui servait de tête pour m’annoncer qu’il n’en avait pas. Je fis une autre demande, il sembla figer. Dans son regard je pouvais presque voir le sablier qui s’éternisait avant que la question ne fut comprise.

Puis, tel un mirage, voilà le vaurien avec sa ridicule chevelure synthétique qui grouillait au gré de l’air climatisé. « Donnez-lui un chapeau» pensais-je. Il enjamba une palette pour me rejoindre en parlant dans son cellulaire… « bouton OFF » lui dis-je.

Dans son bureau, un tableau des ventes lui donnait un air sérieux. Il prit place sur le coussin de sa chaise, une autre relique. Il faisait tellement cheap qu’on jurerait qu’il court les dîner spaghetti pour économiser. J’éclatai de rire en me retournant sans l’écouter. Allez! Au travail, mon cahier de charge est plein. Que de temps perdu! Ma bonne étoile ne brillait pas pour moi!

De Kessé ça?

Le plaisir des mots est une idée soudaine, un coup de tête.

Un gars et deux filles qui se sont donné un défi de rédaction ont décidé de partager les résultats dans la blogosphère.

Le tout est fait sans prétention et si d'autres lecteurs sont intéressés à participer... ils sont le bienvenue.

Maintenant, laissons toute la place aux mots.

Ghost!