Tuesday, January 15, 2008

Défi du jour...

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Comme un somnambule je prends la route de New-York, lentement je perds ma concentration et l’auto va dévier sur le bas coté. Je m’arrête, sort ma tasse de café du support et j’avale une gorgé. Je me suis presque étouffé quand on m’a proposé ce voyage je ne comprenais pas pourquoi le chef du personnel voulait que ce soit moi qui aille s’asseoir sur cette chaise. Je me croise les doigts en espérant bien réussir l’examen préliminaire. Je ne suis qu’un type ordinaire qui s’en sort bien souvent avec des pirouettes. J’attrape ma banane sur le siège près de moi et l’avale en réfléchissant à tout ce branle-bas de combat. Mon calendrier risque d’être chargé pour les prochains mois, tant mieux ca m’évitera d’avoir le cafard. Je retire de mon doigt l’étiquette de ma banane qui s’y est collé et reprends la route. Une camionnette me double, tiens un fleuriste très original : Le paradis de la jonquille. J’arrive enfin a destination, bon présage pour l’avenir, un arc-en-ciel m’apparaît juste au-dessus de l’édifice ou je me rends. J’ouvre mon coffre, attrape ma valise fais un crochet pour évité des enfants sur le trottoir et me voila dans l’escalier. Une grande respiration et j’entre : ca y est me voila prêt pour mes nouvelles fonctions. Préposé au lavage de vitre pour résidences cossues, à moi la belle vie. Qui sais-je peut-être réussirais-je tout comme mon prédécesseur à séduire la femme d’un riche proprio et a me faire entretenir. Qui vivra verra...

Angel


Quand j’écris :

Bien assis sur une confortable chaise, je me laisse posséder par l’inspiration. Je somnambule sur un arc-en-ciel en notant ce que mon écran imaginaire me montre. Je prends la route vers Paris, Tokyo ou New-York. Pour moi écrire, c’est un nettoyage, un lavage du cerveau qui est bienvenue quand j’ai le cafard. Je pirouette dans un champ de jonquilles ou je fouille un coffre au trésor. Je m’évade.

Écrire, c’est faire du crochet avec les mots, c’est de laisser la fantaisie dévier vers l’inconnu, c’est de dédier sa concentration à l’art de raconter.
Écrire des laisser s’exprimé un rêve étouffé, que ce soit sur un support de papier, ou l’univers électronique.
Écrire c’est peindre en mots ce qui nous fait peur au fond du placard ou ce qu’il y de mystérieux au haut d’un escalier… pour moi écrire c’est de m’exprimer.
Écrire c’est laisser l’imagination glissé sur une peau de banane et tomber dans un nouveau monde, c’est de la magie au bout du doigt.

L’écriture ne réclame aucun préliminaire, ni n’est restreinte à aucune case sur le calendrier. Elle touche l’âme, le personnel, le soi ou les autres.

Le bonheur, c’est une tasse de café près du clavier un matin froid d’hivers ou chandelle, un plume et des pages blanches si l’électricité vient qu’à manquer. Je mets les soucis de côté ou j’utilise les mots pour les raconter.

À mes textes je ne colle aucune étiquette. Ce sont des mots ordinaires qui expriment le goût du jour, de l’heure ou du moment. Écrire c’est simplement, un plaisir.

Ghost!

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