Wednesday, April 30, 2008

Le syndrome d'Icare

Dans un monde éloigné du nôtre
À un temps raconté par d’autres
Vivait un jeune homme qui admirait les oiseaux
Icare son nom, il regardait tout en haut

Dans ce monde, maintenant le nôtre
En ce temps ignoré par les autres
Vit un homme en quête de douceur
Hélas depuis longtemps, il ne vit que douleur

Dans un monde peut-être imaginaire
Un jeune homme vécu l’extraordinaire
Pour l’aider à fuir, son père lui fit cadeau
Une paire d’ailes pour voler, voler bien haut

Dans ce monde, près d’ici sur terre
Un homme rencontra une femme pas ordinaire
Elle était belle, douce et agréable
De cette beauté grisé, sentiment incroyable

De ce monde, éloigné du nôtre
Cette histoire racontée par d’autres
Du jeune homme, grisé volant bien trop haut
Et ses ailes brûlées, il mourut dans les eaux

Dans ce monde, maintenant le nôtre
En ce temps ignoré par les autres
Le cœur d’un homme craint de s’effondrer
Devant la douleur d’une fausse amitié

Wednesday, April 16, 2008

Un texte, un exorcisme.

J'avoue que j'ai raté la cible avec ce blog que j'aurai voulu bien plus dynamique. Il est fort possible alors que je ferme les portes sous peu. Avant de le faire, j'ai voulu publié un texte décrivant, exorcisant ces moments difficiles que je vis présentement. Sans dire que ça va mal et que je suis complètement démoralisé, il me faut admettre que je me serais passé de cette sitation. Ceux qui me connaissent depuis longtemps (...j'pense qu'y a juste Lady...) savent que côté coeur, j'en ai toujours arraché. Difficile de trouver l'âme soeur ou même une compagne pour faire un bout de chemin et que cela signifie vraiment quelque chose. On me dira que je cherche trop la perfection, je répondrai qu'il est difficile de se rendre à mon coeur... très difficile. Parfois cependant, j'ouvre la porte trop rapidement, je fais confiance trop vite. Une chose demeure, les plaies du passé fragilisent ma confiance quand je recommence à bâtir et quand ça arrive, chaque silence devient une menace, chaque absence devient un rejet... et chaque fois c'est l'enfer.

Attaché

Étouffé par un passé dominé par la douleur
Chaque pas est comme une dague au cœur
Je crains l’eau froide, je crains les caresses
Je crains les illusions, je crains que tu me blesse

Ta rencontre, imprévue, tellement désirée
A Percé le mur noir, derrière lequel tout est ensoleillé
Mais les liens de la douleur se resserrent autour de mon cou
A chaque pas j’étouffe, on m’étrangle, je plie les genoux

Paralysé par la peur d’une blessure
J’abandonne, je ne peux traverser le mur
Et si tu n’y étais pas, que les nuages cachent les rayons?
Que jamais tu n’y avais été, que tout fut illusion?

Je n’ose y songé, m’aurais-tu berné?
Est-ce seulement ma peur qui veut m’arrêté?
Si seulement tu me tendais la main
J’arriverais à croire à demain