Friday, January 11, 2008

Défi 25 mots I

Voici les règles:

Pour commencer, 25 mots sont choisis au hasard.

Il faut ensuite composer un texte d'au moins 250 mots et au plus 275. Chacun des 25 mots doit s'y retrouver. Pas besoin de mettre ces mots dans le même ordre qu'ils ont été choisis.

Voici les 25 mots choisis aujourd'hui:

Taverne, garage, carte, orange, étoile, adresse, coussin, tableau, chapeau, inspection, mirage, sablier, requin, dégourdi, rire, palette, bouton, climatisé, négligence, collection, synthétique, enflure, préoccupé, spaghetti, cahier.


Voici les trois textes:

Angel:
Je reprends mon cahier qui traine sur la palette de livraison des tortues, je vérifie une dernière fois l’adresse et ensuite viens le tour du bassin du fameux requin bleu que mon client veut ajouter a sa collection. Je termine mon inspection malgré tout préoccupé à savoir si le camion sera bien climatisé. Je pique ma carte au tableau et me dirige vers la porte de garage de l’entrepôt que j’actionne d’un simple petit bouton. Le camion orange est bien la à attendre mon bon vouloir. Nous installons le tout dans la boite recouverte de mousse synthétique afin de bien protégé les caisses contenant les aquariums. Il vaut mieux éviter toute négligence car il y en a vraiment pour une fortune. Je ne crois pas que mon client apprécierait de perdre cette cargaison. Dernier détail le petit sablier collant que j’applique sur les bords de l’emballage on n’est jamais trop prudent. Et voila le camion qui démarre, passe devant la taverne du coin et disparaît a ma vue tel un mirage en plein désert. Je me dégourdi un peu puis ferme l’entrepôt, j’ai hâte de retirer mes bottes car je sens l’enflure qui les rends légèrement plus petite. J’attrape mon chapeau et me ferme les lumières. Je déambule sous le ciel plein d’étoile jusqu'à mon appartement. Une fois à destination je me réchauffe un plat de spaghetti que je déguste les pieds bien callés sur un coussin. Soudain je me mets à rire tout seul, mais non je ne suis pas folle c’est mon chien qui tout heureux de me retrouver me chatouille de sa queue. Qu’on est bien à la maison.




Charlie:
J’ai un RDV,il est inscrit dans mon cahier, ce soir lorsque les étoiles seront de la partie, j’irai à cette adresse courue en ville, la taverne! Il faut être dégourdie pour ce rendre à cet endroit. Ma carte du ciel m’a bien indiqué que j’y serais bien même si ça ressemble à un garage, l’endroit est climatisé!! Je suis un peu préoccupé, je devrai faire une inspection des hommes afin de deviner qui est ma date. Il m’a par contre mentionné qu’il a les cheveux orange, de grandes palettes et qu’il portera un chapeau orné d’un bouton. Quelle négligence pour que ce soit plus simple j’aurais dû lui mentionner que j’apporterais ma collection de tortues synthétiques.

Me voilà assise à une table dont les banquettes sont décorées de coussins. Je regarde attentivement le tableau où s’y trouve le menu du soir. Jai le chois entre requin et spaghetti. Le choix sera simple. Ça fait 3 fois que je retourne mon sablier et il n’est toujours pas arrivé. Est-ce un mirage, je vois un bel homme entré digne des vedettes d’hollywood. Évidemment que s’en est un mirage je ne peux m’empêcher de rire lorsque je vois cette blague se diriger à ma table. Il aurait me dû me dire à l’avance qu’en plus il avait une enflure à la lèvre. Je n’y serais surement pas allé!!!


Ghost!
« On trouve tout à la même adresse » m’avait dit cette crapule. À mon arrivée, il y avait un type peu dégourdi qui ne savait guerre ce dont je parlais quand je lui demandais de m’indiquer où étaient les outils d’inspection.

Il avançait lentement, tel une tortue. Ce magasin avait davantage l’air d’un garage jonché d’étagères d’un orange douteux. C’était si désorganisé qu’il m’aurait fallut une carte pour m’y diriger. On pouvait y bien voir des outils tels que ce requin me l’avait dit mais ont eut dit une collection de reliques étalées avec négligence.

En marchant derrière le nigaud, je devinais qu’il avait fait une visite à la taverne du coin. J’étais préoccupé, je devais vérifier du matériel avant le week-end. Mon guide se retourna en grattant l’enflure qui lui servait de tête pour m’annoncer qu’il n’en avait pas. Je fis une autre demande, il sembla figer. Dans son regard je pouvais presque voir le sablier qui s’éternisait avant que la question ne fut comprise.

Puis, tel un mirage, voilà le vaurien avec sa ridicule chevelure synthétique qui grouillait au gré de l’air climatisé. « Donnez-lui un chapeau» pensais-je. Il enjamba une palette pour me rejoindre en parlant dans son cellulaire… « bouton OFF » lui dis-je.

Dans son bureau, un tableau des ventes lui donnait un air sérieux. Il prit place sur le coussin de sa chaise, une autre relique. Il faisait tellement cheap qu’on jurerait qu’il court les dîner spaghetti pour économiser. J’éclatai de rire en me retournant sans l’écouter. Allez! Au travail, mon cahier de charge est plein. Que de temps perdu! Ma bonne étoile ne brillait pas pour moi!

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